La prise de photographies par un éleveur amateur


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    Photographier ses oiseaux est je pense le pendant de la passion de tout éleveur, même pour ceux qui comme moi sont novice en matière de photographie. Il y a bien sûr l'intérêt esthétique ; ce peut aussi être un archivage " visuel " et une source de données intéressante non seulement pour l'éleveur lui-même, mais pour l'ensemble des ornithophiles. Ayant la chance de pouvoir disposer d'une batterie d'élevage, j'ai donc cherché à immortaliser mes protégés.


    Ma première tentative a été d'aménager un élément de la batterie de cages, en cage de prise de vue. Pour cela, une source de lumière, un néon de 6 watts en l'occurrence, a été fixée au plafond de la cage, la grille amovible de la devanture a été remplacée par une plaque de plastique transparente de 3mm d'épaisseur, une branche de boulot fixée sur un socle de bois faisant office de perchoir unique.

    Si les premières photos ont été très satisfaisantes sans pour autant être de qualité professionnelle, il est immédiatement apparu un problème : les oiseaux hésitaient à aller sur mon perchoir, et avait tendance à rester au sol. J'ai vite compris d'où venait le problème : trop léger, mon perchoir oscillait quand l'oiseau tentait de se poser, ce qui suffisait à décourager mon modèle.
Un deuxième problème est survenu plus tardivement : stockée dans une cave, ma plaque de plastique transparent prenait la poussière malgré les précautions d'usage, nécessitant un lavage à l'eau avant utilisation. Après quelques lavages, il devint évident qu'un voile opaque persistait et que des rayures se formaient lors du nettoyage de la plaque.
    Ces problèmes ont été solutionnés en remplaçant le léger perchoir par une branche de bois fichée cette fois non pas dans un morceau de bois mais dans un pot en plastique dans lequel a été coulé du béton, et en remplaçant la plaque de plastique par une plaque de verre transparent de 3mm d'épaisseur (Photo 01 ; Photo 02 ; Photo 03).

    La prise de photographie a d'abord été effectuée avec un appareil argentique classique (NIKON F50 et zoom SIGMA 28-105mm). J'ai ensuite testé la prise de photos avec un caméscope numérique ayant une résolution d'1,5 millions de pixels et un zoom optique de X10 (caméscope numérique SONY TRV50E) pour finir avec un Kodak Easyshare DX6490, ayant un zoom optique de X10 et une résolution de 4 millions de pixels.
L'avantage du numérique est indéniable : appareil moins encombrant, nombre de poses très élevé (il varie en fonction de la capacité de stockage de la carte mémoire de l'appareil), possibilité de suppression des photos ratées, rapidité d'acquisition des images sur son ordinateur et donc de partage des fichiers via Internet, et il y a toujours la possibilité de faire une impression papier des photos.
La mise au point est peut-être plus facile et plus précise avec un appareil argentique classique, du moins en comparaison des deux modèles numériques que je connais, et de l'utilisation que j'ai pu en faire.
Entre les deux modèles numériques employés, il n'y a pas " photo " : l'image est vraiment meilleure avec un nombre plus élevé de pixels.
Le zoom optique important apporte une souplesse d'utilisation. D'une part, il est possible de réaliser des gros plan, et d'autre part les oiseaux peuvent être photographier de relativement loin sans " miniaturiser " le sujet. Cette dernière possibilité est vraiment appréciable dans la mesure où le photographe n'étant pas collé à la cage, l'oiseau stresse moins, se calme plus vite, ne vole pas dans tous les sens, et reprend une attitude normale, ce qui facilite la prise de vue.

    Une fois les images numériques dans la boite, il suffit de les transférer sur son ordinateur et d'éventuellement les recadrer, les agrandir, et les annoter. Personnellement, je rechigne à retoucher les photos, car cela revient, à mon avis, à " maquiller " l'oiseau. Pour ces différentes manipulations, j'utilise un logiciel simple qui m'a été délivré lors de la mise sur CD de photos argentiques classiques et qui me convient parfaitement pour mes besoins rudimentaires, à savoir " Microsoft Picture it ! Express ". La Photo 03 est une image retravaillée de la Photo 02.
Il devient ainsi possible de se créer une véritable base de données visuelles à condition d'annoter rigoureusement ses photos en mentionnant les Genre espèce, mutation, race ou variété, identification de l'individu, date de cliché...


    Et pour ne pas perdre bêtement le travail effectué, je sauvegarde régulièrement mes photos sur des CD-RW réinscriptibles avant de les transférer, une fois le CD-RW rempli, sur un CD-R et un DVD RW réinscriptible, puis sur un DVD R une fois le DVD réinscriptible saturé. Pour avoir déjà perdu des données, je préfère pêcher par excès de prudence !


  Photo 01: Une cage non aménagée pour la prise de vue.


  Photo 02: Une cage aménagée pour la prise de photographie.



Les résultats obtenus sont présentés dans les Photos 04, Photos 05 et Photos 06.
La qualité des photos n'est pas à mettre en relation directe avec l'appareil utilisé, puisque entre les Photo 04 et Photo 05, la plaque de plastique a vieilli d'une année, ce qui se remarque par le léger voile sur la photo, et entre ces deux photos et la Photo 06, la plaque de plastique a été remplacée par une plaque de verre. De même dans ce dernier cas, l'oiseau est en plumage d'hiver sur la Photo 05 et en plumage d'été sur la Photo 06, plumage de teintes plus vives en été. Il ne s'agit donc pas d'une comparaison rigoureuse des qualités des appareils mais d'une comparaison de l'ensemble des techniques de prises de vue que j'ai appliquées.

Photo 03: Détail de la cage aménagée pour la prise de photographie. Photo 04: Prise de vue par appareil argentique au travers
d’une plaque de plastique de 03mm d’épaisseur.
(NIKON F50 et zoom SIGMA 28-105mm.)



Photo 05: Prise de vue par appareil numérique au travers
d’une plaque de plastique de 03mm d’épaisseur.
(caméscope numérique SONY TRV50E)
Photo 06: Prise de vue par appareil numérique au travers
d’une plaque de verre de 03mm d’épaisseur.
(Kodak Easyshare DX6490)


SCHLUB Stéphane
Article rédigé le 23 juin 2004
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