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Le trafic de Fringillidés et petits oiseaux en France : un aperçu. |
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Au fil des années, les mentalités en matière de détention d'oiseaux changent. De plus en plus d'amateurs n'hésitent plus à privilégier une éthique respectueuse des oiseaux d'élevage et des oiseaux sauvages, à l'afficher et à s'élever contre des pratiques aujourd'hui sans aucune justification. Toutefois, la prise de conscience de la responsabilité de chacun en tant qu'amateurs d'oiseaux reste très lente, et les pratiques d'un autre temps cohabitent avec l'élevage moderne. Quel éleveur ne connait pas un amateur ayant l'un ou l'autre oiseau de capture pourtant d'espèce protégée ? Quel amateur d'oiseaux n'a pas entendu que << La capture d'un ou deux oiseaux, ce n'est pas grave, cela devrait être autorisé pour son seul plaisir. >> ?
Derrière cette complaisance, ceux qui capturent des espèces protégées n'en profitent-ils pas pour dépasser les un ou deux oiseaux que l'attentisme leur autorise, en dépit des lois et de la prise de conscience de la fragilité des espèces vivantes ? Voici alors ce que les affaires de braconnage et recel d'oiseaux parues dans la presse peuvent nous apprendre.
Les articles de presses ayant servi à cet exposé sont répertoriés en référence 1. Seules les affaires concernant le territoire français ont été retenues ici, en veillant à ne pas comptabiliser les doublons. Notre attention s'est focalisée sur les petits oiseaux, passereaux et fringillidés surtout, mais quelques "dommages collatéraux" - entendez par là d'autres espèces - présentes lors des perquisitions se retrouvent dans les estimations en fin de texte.
Étant donné que tous les cas de braconnage et de recel ne sont pas connus, que ceux connus ne sont pas tous repris par la presse, et que les articles publiés ne mentionnent pas forcément les espèces braconnées et le nombre d'individus détenus par les mis en cause, que je n'ai pas connaissance de tous les articles existants sur le sujet, les estimations en tableaux ci-après sont très largement sous-évaluées. Elles permettent néanmoins de se donner une idée de l'ampleur du trafic de petits oiseaux.
Le tableau 1 comptabilise le nombre d'individus par espèce et année capturés ou détenus illégalement en France, le tableau 2 faisant le total par espèce sur la période couverte par la presse. Le tableau 3 calcule le nombre moyen d'oiseaux saisis par affaire de braconnage/recel d'espèces protégées.
Les espèces et taxons repris dans les tableaux sont ceux mentionnés par les articles. Lorsque l'espèce est mentionnée et le nombre d'individus détenus est précisé, ce nombre s'ajoute au compteur de l'espèce ou du taxon considéré (un taxon étant un même groupe d'animaux : "oiseaux", "passereaux" ou "fringillidés" par exemple dans ces articles). Ainsi, les articles relatant que "plusieurs" chardonnerets ont été capturés, ou que des "bouvreuils, verdiers, serins ont été saisis" sans en préciser le nombre n'alimentent pas les compteurs des tableaux.
Les compteurs seront mis à jour automatiquement, si besoin, lors de l'ajout d'un nouvel article (Réf.1). Les dates de mises à jour sont indiquées au bas de cette page.
Le trafic existe aussi parce qu'il a ses clients. La capture d'espèce protégée relève du braconnage, sa détention s'apparente à du recel d'espèce protégée. Alors qu'il est possible aujourd'hui en France de détenir quasiment toutes espèces animales, à toute sorte de prix, à condition qu'il soit d'élevage ou d'origine légale, et d'en faire la demande si sa détention est réglementée, certains préfèrent toujours piller la Nature et risquer, entre autres, les un an de prison ferme et quinze mille euros d'amende sanctionnant les délits sur les espèces protégées.
Références : | ||
Réf.1 | : |
Les trafics d'oiseaux dans la presse. http://stephane.schlub.free.fr/session/trafics.php SCHLUB Stéphane, 2011. |
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